Profiter de la pause repas de mi-marche. Nous y sommes très bien accueillis, pointage rapide, remplissage des bidons, ravitaillement, sourires. Certains se massent les pieds chaussettes enlevées, d’autres se posent, se questionnent, parlent avec Stéphane ou discutent avec ceux de la 91 km qui arrivent ou partent. Les bénévoles gèrent la situation, café, sandwich, ils nous proposent et reposent la question, que voulez-vous sucré, salé, servez-vous ! La soupe reste dans la soupière.
Stéphane tape le rappel.
Les rues dallées racontent des histoires qui se sont croisées au fil du temps.
Sur les chemins bien marqués le jour pointe, les nuages se dissipent, ils laissent place à un ciel plus clair, faisant croire à la venue du soleil, Ballainvilliers, Saulx-les-Chartreux, derrière les hauts murs, les maisons blotties protègent le secret des habitants, petit à petit les jambes reviennent.
Après la passerelle de la N20, la montée commence, nous gravissons tranquillement la colline, nos souffles mêlés à celui de la nature, des gouttes de pluie commencent à tomber.
Nouveau long chemin en bordure de champs, dans les creux, la plaine maraîchère se dévoile, les champs étendent leurs sillons tracés par des générations de paysans, les cultures de salades attendent la récolte, des caissettes posées attendent leurs lots de verdure.
Pas le temps de se prélasser, la fatigue se fait sentir, je bois, je mange, je repars.
Les épaules douloureuses, les pieds sensibles, certains adoptent un rythme de papy, d’autres s’énervent, allez nous continuons ensemble le long de l'Yvette,
A partir de la fac d’Orsay, ça commence à trainer et devant à s’agiter, nous arrivons en pays ami, les groupes se scindent, se divisent, la pente raide calme les ardeurs pour rejoindre le plateau, les dernières parties plates permettent d’arriver rapidement à la salle du départ.
10h30, 50km c’est fait.
Merci aux dévoués bénévoles, merci pour ces cafés, ce service à table et vos sourires du matin, nous ne vous remercierons jamais assez.
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