RandoGom présent au Bures 28

Pour les randonneurs que nous sommes, le défi était de réaliser le parcours, trouver les balises et ne pas se faire disqualifiercar des barrières horaires nous imposaient une vitesse minimum de progression.

Grâce à l'expérience d'anciens trailers et le retour d'expérience de 2022, la stratégie a été affinée, priorité aux balises vertes (celles qui jalonnent le chemin et qui entrainent des pénalités si on ne les trouve pas). Pour les balises bleues (celles qui sont plus difficiles à trouver, qui ne sont pas forcément sur le chemin le plus direct mais qui donnent des bonifications en temps), un maitre  du temps décidera en fonction de la difficulté de la spéciale (ensemble de balises bleues) et du chronomètre , d'aller les chercher ou pas. La vitesse de déplacement d'un marcheur étant plus faible que celle d'un coureur, la priorité absolue est mise sur le respect du plan de progression et donc d'aller le plus rapidement possible de balise en balise.

Un programme d'entraînement spécifique à base de marches d'endurance, de marches Audax , de séances de marches nordiques et de sorties spécifiques type raid avec alternance de marche rapide et de petites courses, nous a permis d'arriver au jour J avec une condition physique acceptable pour tenir la distance et la vitesse moyenne de progression nécessaire pour boucler le parcours dans les délais.

C'est donc 4 équipes qui se sont inscrites, 3 sur le Bures 28 (28 km) et une équipe exclusivement féminine sur le mini raid 28 (16 km).

Accueil des participants à partir de 6h15 au gymnase de Bures sur Yvette, remise des dossards, la traditionnelle photo des différentes équipes, la prépaparation de notre matériel et les derniers choix d'équipement en fonction des conditions météos, nous avons pris le bus à 7h30, pour une destination inconnue. Cinquante minutes plus tard, nous voilà à St Chéron, les 63 road books alignés sur le macadam du parking et à 8h30 précises, chaque capitaine d'équipe se précipite pour récupérer le précieux document. Comme il faisait encore un peu froid, le positionnement des différentes balises vertes sur la carte au 1/20000ème et l'évaluation de la difficulté des spéciales (balises bleues) s'est fait dans le bus, bien au chaud.

Vingt minutes plus tard, nous voilà partis vers le nord à la recherches des premières balises vertes, l'orienteur indique le chemin à suivre, le pointeur avec son doigt électronique sera chargé de valider le passage aux balises et le troisième garde la feuille avec la définition précise de l'emplacement des balises.

De balise en balise, en trottinant sur le plat et dans les descentes, notre progression est conforme au tableau de marche que nous nous étions fixé. Tout allait bien, jusqu'à un choix malheureux de parcours, car le raccourci que nous voulions emprunter pour gagner de précieuses minutes, nous a fait perdre un bon 1/4 d'heure. Le chemin indiqué sur la carte était un chemin privé et quasiment infranchissable tant la végétation était dense. Après un grand détour, nous revoilà sur le bon chemin, mais cette perte de temps nous a poussé à continuer notre progression sans faire la prochaine spéciale. 

Quelques balises bleues glanées par ci, par là en fonction des opportunités, quant aux balises vertes elles ne posaient pas de difficultés et étaient facilement accessibles.

Arrivés à la Roche Turpin, deuxième désillusion avec une spéciale avec deux balises qui semblaient faciles, une mauvaise lecture de la carte de CO et la densité de la végétation ont eu raison de notre enthousiasme et c'est avec regret que l'on abandonne cette spéciale avec aucune balise. Retour sur le parcours des balises vertes et quelques bleues près du château d'eau. Le rythme est de nouveau soutenu et nous arrivons à la barrière horaire de 13h30 à Janvry avec près de 40 mn d'avance sur l'horaire éliminatoire.

La suite du parcours était dans notre jardin (Gometz), mais la fatigue commençait à se faire sentir, et malgré notre connaissance du terrain, la progression était moins rapide et nous n'avions plus suffisamment de temps pour faire les deux dernières spéciales, un fléché allemand entre le Viaduc et le Tunnel de Monjay et un parcours topologique dans le petit bois du Fond Garant à Bures. Tant pis, l'objectif était de rejoindre l'arrivée avant 15 h pour ne pas être pénalisé. Toute minute de retard engendre 3 mn de pénalité supplémentaire et à 15h30 tombe le couperet de la disqualification.

Nous sommes finalement arrivés à 14h45, mission accomplie, heureux d'avoir relevé le défi. Cinq minutes plus tard, les deux autres équipes des ERRANTS  DOGOM franchissaient la ligne d'arrivée. Quant à nos féminines les AMARANTHES DOGOM, elles étaient arrivées depuis plus d'une heure et avait profité de l'attente pour se mettre au chaud et se restaurer dans le gymnase.

Une bien belle épreuve, à laquelle même les marcheurs peuvent prendre énormément de plaisir en adaptant leur stratégie pour rentrer dans les délais.

Et un classement qui n'est finalement pas si mauvais pour des marcheurs et marcheuses avec un joli tir groupé :

ERRANTS DOGOM 1 : 44ème/63

ERRANTS DOGOM 3 : 45ème/63

ERRANTS DOGOM 2 : 48ème/63

AMARANTES DOGOM : 22ème/29

Rendez vous est déjà pris pour l'année prochaine avec pour objectif d'améliorer notre classement !