Belle Ile en Mer

Ce matin vendredi 13 départ à 9h05 : nous sommes une douzaine sous la ferule de Alain. Nous complétons un bus où nous retrouvons les randonneurs de Chartres qui terminent aussi le tour de l'île. 
Objectif 17km avec 500m de dénivelé.... presque plat ! Nous rejoignons le sentier côtier à Port Maria où nous attend une belle grimpette. Nous sommes proches du point culminant (71 m).
En passant la pointe de Kerdonis, l'horizon change : on découvre Hoedic, Houat et on commence à voir Quiberon. Paysages de lande et de fougères. Nous apercevons de nombreux randonneurs en file indienne à chaque montée.
Après une courte pause à la pointe de "la Biche" nous longeons les Grands Sables par un chemin "roulant" qui surplombe la plage.
Privés de déjeuner à Port York car le groupe B nous attend plus loin à  la plage Bordardoué. 
Nous profitons du cadre en savourant nos sandwiches, certains se baignent, trempent leurs pieds. Nous repartons à 14h vers Le Palais. Au passage on rencontre la fontaine Vauban : réservoir de 850 mètres cubes d'eau douce creusé dans la roche.

Les navires ne pouvaient accoster et envoyaient donc des chaloupes chargées de barriques pour aller au ravitaillement. 
Encore quelques creux et nous sommes en vue de la citadelle.
Arrivée à Palais, balade sur les remparts puis "quartier libre", on va "chez Lucienne".
Le tour de l'île est terminé : près de 100km et 2800m de dénivelé pour le groupe A.

Christine et Georges

Snif ! C’est déjà fini 

La dernière rando pour le groupe B part de Samzun, joli village aux maisons très pittoresques. Nous atteignons rapidement la grande plage des Sables blancs. Un deltaplane nous survole et fait des arabesques dans le ciel, face a la mer. 

Nous descendons sur la plage pour marcher sur le sable, on ne peut pas s’en passer! 

Cette plage est célèbre pour ses bâtiments de défense des 18 et 19 èmes dont il ne reste plus grand chose. Belle Île était bien défendue ! 

Aujourd’hui, nous cheminons entre les arbustes de lierre : finis les épines des ajoncs et plus de bruyère. Le chemin est moins vallonné et beaucoup plus ensoleillé. 

Nous trouvons une plage pour nous restaurer et pour faire trempette. Même si l’eau est très froide, quel plaisir de se détendre les orteils. 

Au bout d’une demi-heure, l’autre groupe nous rejoint. 

Alain brave la température basse pour se baigner…. Gla gla 

Nous repartons : hauts les cœurs, pressés d’en finir ! Les derniers km sont faciles: passage par l’Aiguade (la belle fontaine) très bien restaurée qui permettait aux bateaux de s’approvisionner en eau douce. 

Et puis la citadelle du Palais apparaît à l’horizon. Nous terminons dans les remparts abandonnés mais bien mis en valeur. Et pour finir un pot bienvenu sur le port . 

Quelle belle île qui se mérite ! Que de descentes et montées ! Nous aurions dû les compter …. Beaucoup de randonneurs seuls ou en troupeau sur les dernières étapes 

Mireille 

Ce matin nous prenons le bus pour aller à Kervarigeon départ de notre rando. Objectif du jour : 15,2 kms  et 465 m de dénivelé à parcourir le long du sentier côtier jusqu'à Locmaria. 

Rapidement, nos mollets sont mis à rude épreuve avec beaucoup de montées et descentes escarpées plus exigeantes que la veille !!! Quelques chevilles s'en souviendront.... 

Mais l'effort est récompensé par des vues exceptionnelles, la météo étant plus agréable que les jours précédents. 

Arrêt pique nique bienvenu à Port Blanc après 12 kms de marche. Belle plage de sable fin où certains ont pu rafraîchir leurs pieds ou dessiner sur le sable. 

Nous repartons pour rejoindre le village de Locmaria. Une pause café ou rafraîchissements est la bienvenue avant de découvrir l'église blanche typique, des ruelles anciennes avec des maisons très colorées. 

Nous attendons notre bus en dégustant de bonnes crêpes ou glaces.

En rentrant au camping certains apprécient l'eau tiède de la piscine pour se détendre avant le repas du soir. 

Françoise M. et Philippe

Groupe B : De Grand-Cosquet à Locmaria (10,5 km. 234m dénivelé mais à mon avis beaucoup plus !)
Thème du jour : Mais où est Charlie ?
(Charlie = Georges et Monique)
Nous devons retrouver Charlie à Port Lost Jah.
Bus de Palais à Grand Cosquet. Ça commence bien : Le bus nous dépose près face à une  pancarte " Tondeuses à 4 pattes". L' intrigue commence... Moutons plus loin, intrigue résolue !
Jolie traversée du village, petites maisons blanches à volets et barrières colorés, jardins fleuris. Sentier côtier, montées, descentes escarpées, chemin dans la lande, les fougères. Pas de Charlie au RV mais peut-être avons nous mal regardé. Plein de randonneurs partout, dans les 2 sens. Qu'est-ce qu' il y a comme retraités ! Certains rencontrés dans le bus, au camping, sur le bateau, ou tout simplement la veille sur le sentier côtier. Un couple au loin, un grand et une plus petite. Nous les interpellons avec de grands gestes. Manifestement, ce n' est pas Charlie.
Des vues, des couleurs imprenables. Au loin les petites soeurs de Belle-Île :: les îles Houat et Hoēdic. 
Lys roses, cosmos, fougères, lande et quelques maisonnettes isolées aux volets bleus, plages, rochers, falaises, montées raides, descentes à nouveau escarpées et toujours pas de Charlie. Pas de réseau pour prendre de nouvelles. Bon, Charlie est grand et, las de nous attendre, a dû avancer sans nous. Pique nique sur la lande à la pointe de Skeul avec vue imprenable.
Montées, descentes, photos etc. A l' arrivée à Locmaria, une de nos randonneuses fait une chute, se foule la cheville mais est heureusement secourue par un beau plongeur qui se trouvait non loin en contrebas sur la plage. Il s'apprêtait à pêcher en apnée bars et soles.
Il était temps ensuite de retrouver le groupe A au café de Locmaria. Charlie était là !!!

Bilan de la journée : Match nul 1 partout (une entorse dans chaque groupe)

Béatrice 

Ce matin départ tous ensemble avec le bus pour Bangor, il est 9:15.
Le groupe se sépare et nous traversons le village pour continuer sur le bitume : ça nous change de la rando d’hier, vers un hameau où nous empruntons un chemin pour la plage d’Herlin. Après une bonne côte à gravir, les 2 Alains nous ont rattrapé au bout de 3,5 kms. 
Aujourd’hui, la rando est plutôt sur le plat mais les montées et descentes sont costaudes. Mais nous dominons l’océan. Belles plages de sable parmi les gros rochers.
Pour la pause déjeuner, nous avons un coin à l’abri du vent en forme de gradins face à la mer pour admirer le spectacle des dauphins et baleines en mangeant notre sandwich saumon…

bref en rêve. En réalité, face à la mer et sandwich jambon beurre fromage.
Ensuite, nous voilà repartis pour finir notre périple du jour et retrouver notre conférencière pour la visite.
Nous avons eu des explications fournies et très précises sur le passage de Claude Monet à Belle île. Notre guide très motivée nous a initiés à la technique impressionniste du maître. Monet aura aussi initié un nouveau concept de peindre sur le motif à l’extérieur en opposition à peindre en atelier. D’autres peintres le suivront à Belle île pour s’exprimer. 
Le retour en bus était le bienvenu, d’autant qu’il est venu à notre rencontre.

Alain L.

A Belle Île, il y avait des artistes mais pas seulement...

À Belle Île, on évoque Monet, Sarah Bernhardt ou Arletty, mais Auguste Blanqui ? À part une avenue ou un collège, qui connaît celui qui fut surnommé « l’Enfermé » pour avoir passé la moitié de sa vie, 33 ans,
dans une vingtaine de prisons ? Dont sept années dans la forteresse Vauban à Le Palais dans les casernements transformés en prison ? Là, dans les années 50 (i.e. de 1850), il y avait 300 à 400 détenus dont la majorité l'était pour des raisons politiques. Un journaliste du journal 'La Justice ' était venu enquêter à propos d'une évasion ratée de Blanqui en 1853. Celui-là même, Auguste Geffroy, qui croisera Monet et finira par devenir son biographe.

Blanqui, c'est l'inspirateur de la Commune de Paris, sauf qu'il ne pourra pas y participer, Adolphe Thiers ayant pris soin de l'enfermer avant, à ... Belle Île !

Michel M.

Groupe A.
Nous sommes 11 ce matin  (Mireille randonnant aujourd'hui avec le groupe B) qui marchons dès 9h00 pour rejoindre la navette qui nous récupère à 300m du camping. Christine fait déjà demi tour pour aller chercher son téléphone portable au camping qu'elle croit avoir oublié mais qui en fait se trouve  bien dans son sac à dos, sûrement la pression de l'organisatrice ! Nous démarrons en faisant le tour du phare des Poulains qui parfois par le biais des marées hautes à fort coefficients devient une île. En chemin nous rencontrons Michèle qui pratique la "laisse de mer" et nous distribue gentillement un tout petit coquillage porte bonheur appelé grain de café. Michèle est belle iloise et nous raconte beaucoup trop de choses à relater dans ce blog mais nous retenons que le nom poulains de la pointe vient de Beg Ar pollen qui en abandonnant le breton pour parler le français a dérivé en pointe de terre des Poulains. Nous continuons à bonne allure par un tracé plus facile que la veille avec un vent d'ouest de 30 km/h qui nous pousse à travers un paysage qui alterne falaises, descentes et montées vers de petites criques qui abritent des plages de sables et une eau claire qui rappellent que ce n'est pas nécessaire d'aller à l'autre bout du monde alors que de mêmes sites existent sur cette île si bien nommée ! Nous avançons pendant 13km pour un dénivelé de 300m environ et une moyenne de 3,8 km/h jusqu'à 12h45 et la plage de port Skeul abritée du vent, nous savourons notre panier repas bien goutu, Christine nous offre du chocolat en complément du dessert, tout est parfait il ne manque que du café !

Alain R

On repart à 13:22 direction le phare de goulphar
On commence à le voir assez vite de loin. N’oublions pas que nous sommes sur la côte sauvage de Belle Île … rien n’est droit, ça monte et ça descend un peu moins qu’hier certes mais de façon un peu plus raide, pour ne pas dire vertigineuse parce que certain descende les mains dans les poches !
Après avoir tourné 2h autour et retrouvé nos amis du groupe B, on fini par faire l’ascension des 247 marches du phare d’une portée de 42km 
Comme hier, grand bonheur de revenir au point de départ avec notre chauffeur préféré et avec une pensée pour celui qui rentre à pied !

Françoise R

Pour commencer, petite ballade dans la ville du Palais, le port principal de Belle île. 

Une boutique nous interpelle : aperotherapie! : Tout un programme !

Visite de l’église : un palais de la mosaïque . Il y en a partout, même sur l’autel ! 

Vite, il ne faut pas rater le bus. 

Quelques uns d’entre nous vont à Donnant, les autres à Petit Cosquet. 

Aujourd’hui, en effet, le groupe B se scinde en 2 (8,5 et 11,5 km). 

Surprise ! Le phare, but de la ballade, est déjà là, pas loin à l’horizon. Mais nous partons dans l’autre sens….. 1 ère déconvenue.

Après un cheminement dans les ruelles de hameaux, notre chemin nous amène dans une ferme que les fermiers nous ont gentiment autorisés à traverser . 

Le chemin devient sablonneux jusqu’à la mer. Au loin, le phare nous nargue et continue de s’éloigner.

On retrouve le chemin côtier à travers les landes, ses montées, ses descentes Nous retrouvons l’autre groupe sur la plage dans une crique abritée du vent.

Une bonne plâtrée de lentilles aux noix coulantes et dégoulinantes dans les sacs, et nous voilà repartis !

À l’horizon le phare, la lande .

En contrebas les rochers et les fameuses aiguilles de Port Cotton, peintes par Monet . 

Le 3ème groupe nous rejoint et nous nous dirigeons, enfin en ligne droite, vers le phare de Goulphar et ses 247 marches !! Une petite montée, le point de vue incroyable à 360 degrés sur toute l’île et hop, séance d’’étirements au pied du phare. Retour en bus au camping, piscine sous le crachin breton pour certains, débriefing puis les choses sérieuses à commencer par l’apéro ! 

Béatrice

Premier jour de rando 
Et premier arret devant "la maison de l'éclusier".
Le pont que nous devons emprunter est levé, et personne ne veut traverser à la nage.
Nous avons la chance de voir 3 bateaux dont un catamaran sortir du port de plaisance.
Nous voilà du coté de la forteresse Vauban. Près de cette construction défensive démarre le sentier des douaniers.
Caractéristiques : il fait le tour de  l'ile en suivant presque tous les contours de la cote qui ici en granit est très découpée. Il passe du plateau de l'ile aux petites criques et plages. Donc le reve   des randonneurs qui aiment   monter et descendre les cotes escarpées et surtout recommencer.
Mais quels spectacles !
Le sentier est bien balisé. (mais pour les douaniers, pas vus...)
13 h nous arrivons au deuxième port de l'ile Sauzon. Après une matinée de découverte de jolis paysages cotiers voilà le repos repas attendu.
Notre casse croute est convoité par des goélands. Malheureusement pour eux nous avons faim.

Dominique.

Nous sommes privés de café...pas le temps. En marche, avec en point de mire le phare de la pointe des poulains. Paysages toujours aussi sauvages.  Quelques énormes massifs d'hortensia. Sarah Bernhardt a bien choisi son havre de paix. Partie culturelle de la journée: nous visitons le musée qui lui est consacré et sa maison forteresse dont l'intérieur est étonnamment lumineux et chaleureux. 
Les 2 groupes se sont retrouvés.17h le car arrive et en seulement 15 min nous regagnons le camping. Rapide, comparé aux longues heures de marche de la journée.
L'eau a 27° de la piscine a tenté la moitié de l'effectif.
Ce soir, les efforts, l'air marin et le bon repas vont faire rapidement tomber les paupières.

Evelyne.

La Petite rando a démarré à 9h45 depuis le camping pour rejoindre la gare routière en longeant une partie du petit port de plaisance du Palais. La gare se trouve en surplomb du petit port, chaque randonneur a fait sa série de photos de ce site typique des iles bretonnes. Ce départ tardif, pour prendre un bus à 11h, vous paraît sans doute bizarre. Il faut savoir que les bus de l'île ne prennent pas de groupe avant cette heure là. Priorité aux bellilois ce qui est bien normal. Nous avons donc atteint Kergostio avec un Belle Ile Bus pour rejoindre le GR 340. Vous pouvez maintenant basculer sur le reportage de la grande rando, le chemin est le même. La grande rando fait plus de km de marche et leurs rapportrices sont également plus rapide pour leurs pages d'écriture. Nous allons vous donnez quelques particularités de notre parcours sur cette magnifique portion du GR qui longe la mer en une multitudes de petites montées et descentes rocailleuses. Nous sommes arrivés sur Sauzon, le deuxième port de l'île, vers midi. Un site magnifique. Nous avons fait le tour de l'ensemble du ria.  A marée basse, vers le fond du ria, plusieurs bateaux étaient échoués. Nous avons ensuite enchaîné des montées et des descentes pour arriver à Port Puce où nous avons pique-niqué face à la mer mais protégé du vent.  Nous avons repris, motivé  par la beauté des paysages, nos montées-descentes sur le sentier. A un moment nous avons aperçu les collègues de la grande rando qui nous ont rapidement doublé. Puis nous sommes arrivés à la Pointe des Poulains où nous avons visité le fort de Sarah Berhnard.

Caroline

Partis de bonne heure et de bonne humeur, nous sommes arrivés sur la presqu’île de Quiberon pour y déposer nos voitures . À quelques 200 mètres, 1er contact avec le front de mer où nous avons dégusté un apéritif bienvenu suivi d’un pique-nique à l’abri du vent. 

Une petite marche de 4 km nous a mené à Quiberon, où nous devrons prendre le bateau un peu plus tard. 

Nous nous éparpillons dans le centre pour assister au triathlon du jour, pour découvrir le phare vert, pour marcher sur le sable ou pour prendre un goûter (niniche ou Kouign-amann)? Choix cornélien ! 

Mais c est déjà l’heure d’embarquer : certains assis à l’abri du vent, d’autres goûtant les embruns!

Arrivée à Belle Île la bien nommée, surmontée de sa citadelle imposante. 

Nous montons au camping par un raccourci bien escarpé : ça y est, les choses sérieuses commencent. 

Après un bon repas, l’installation dans nos mobil-homes se  fait rapidement car la journée a été longue .